Quelle formation pour devenir chauffeur VTC ?

un chauffeur au volant

Le métier de chauffeur VTC s’est énormément popularisé ses dernières années avec des applications telles qu’Uber. Peu importe son statut, salarié ou indépendant, le chauffeur devra tout de même valider un examen pour demander sa carte Véhicule de Tourisme avec Chauffeur (VTC). Avant de lancer votre statut VTC, quelques éclaircissements sur le chemin à suivre pour s’engager dans ce métier.

Quelles obligations pour devenir chauffeur VTC ?

Un chauffeur VTC doit pouvoir être irréprochable tant sur la route qu’en terme de comportement. Pour assurer cette qualité de service, le métier est strictement encadré. Il est nécessaire de posséder une carte VTC pour pouvoir assurer des courses dans son véhicule, qui possèdera alors une étiquette VTC appropriée. Certaines conditions sont à remplir pour pouvoir demander cette carte professionnelle au préfet départemental. Elle sera alors remise dans un délai de 3 mois. Afin de recevoir cette carte, il faut pouvoir justifier d’une possession de permis depuis plus de 3 ans, avoir un casier judiciaire vierge, montrer son attestation de suivi de la formation de « prévention et secours civique niveau 1 » (PSC1) de moins de 2 ans, et fournir un certificat médical récent d’un médecin agréé, ainsi que la preuve de réussite à l’examen VTC.

C’est l’examen qui permettra en effet d’assurer son entrée dans le monde professionnel du VTC. Pour cela, nombreux candidats préfèrent s’assurer d’être bien encadrés lors de leur apprentissage pour se faciliter la réussite aux examens. En e-learning comme en présentiel, des organismes sont à présent spécialisés dans le suivi d’étudiants pour l’examen VTC. On peut alors se tourner vers une formation VTC à Charenton-le-Pont, entre autres, permettant de renforcer ses compétences en sécurité routière ou sur la façon de gérer son entreprise pour valider son examen facilement. Chaque centre de formation peut avoir sa spécialité pour guider au mieux ses étudiants.

A quoi doit s’attendre le futur chauffeur VTC devant son examen ? Il s’organise en deux temps, avec des épreuves théoriques d’admissibilité et une épreuve pratique d’admission. Il faut avoir 10/20 en moyenne à la première, et 12/20 à la seconde pour valider son examen. La théorie se présente sous forme de QCM et questionne les connaissances, entre autres, en sécurité routière ou réglementation spécifique au VTC. L’épreuve pratique, ensuite, comprend une session de conduite en circulation où la souplesse de conduite et la qualité de la prise en charge client, par exemple, sont prises en compte.

Les spécificités d’un chauffeur VTC

L’arrivée des VTC en France n’a pas toujours plu aux taxis. En effet, si le principe du métier demeure similaire, un chauffeur VTC n’est pas tout à fait un chauffeur de taxi. Il s’agit pourtant dans les deux cas d’offrir un service de transport à son client, pour le mener de manière sécurisée d’un point A à son point B. Les chauffeurs VTC dépendent toutefois de la Loi Thèvenoud, qui encadre particulièrement les spécificités de la course VTC. Les clients peuvent en effet uniquement réserver le trajet et avoir par là accès à toutes les conditions de la prise en charge. Cela inclut le montant de la course. Le chauffeur de taxi demeure le seul spécialiste des transports particuliers à pouvoir prendre des courses en pleine rue. Il faudra veiller à pouvoir présenter un reçu de réservation, papier ou virtuel, indiquant tous les détails de la course et le nom de votre société.

Un chauffeur doit de plus être d’une apparence irréprochable, rigoureux sur la route, attentif aux volontés de son client et respectueux. Son véhicule devra correspondre à certaines normes, notamment afin de garantir un confort de service optimal. Cela inclut le nombre de places, la taille de la voiture, ou encore son ancienneté. Dans le cas où le métier est pratiqué sous un statut indépendant, il faut également veiller à créer sa société ou se déclarer comme auto-entrepreneur. Si le lancement de l’activité de chauffeur VTC peut ainsi prendre un peu de temps et d’efforts, elle demeure toutefois une fonction assez pérenne, ce qui peut rassurer.

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